Coronavirus : le Brésil, nouvelle bombe à retardement de la planète

« Le Brésil ne peut pas s'arrêter », défend Jair Bolsonaro dans une campagne vidéo sur les réseaux sociaux vue plusieurs centaines de milliers de fois - et jugée « nuisible » par Twitter. Depuis quinze jours, et le début de la progression des cas dans le pays, le président brésilien s'évertue à nier l'ampleur de la crise du coronavirus...

« On l'a vu se promener à la rencontre de plusieurs personnes, sans respecter les distances de sécurité, alors qu'il a lui-même 65 ans. Il envoie des messages contradictoires », analyse le journaliste américain Brian Winter, rédacteur en chef de la revue « Americas Quarterly » et spécialiste de l'Amérique latine...

Mais ce chiffre pourrait dépasser 500 000 si seules les personnes âgées étaient isolées, dans ce vaste pays de 210 millions d'habitants. De quoi inquiéter le spécialiste Brian Winter. « Le Brésil avait une chance de limiter la propagation, mais il est en train de perdre cette opportunité », déplore-t-il...

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